02/03/2013
"L’ODYSSEE DE TON VISAGE."
© Photo ci-dessus : http://bibi-chipie.centerblog.net/
A chaque chapiteau de ton antre consacré,
Je m’engage vers la conversion
J’attends la Paix,
Comme on se dirige vers la lumière naturelle
Tu es ma colline maternelle
Mon lieu de spiritualité amoureuse
Avec Toi, je change de cœur
Avec Toi, je change de vie
Tu es ma colline éternelle
Le pèlerinage au pied duquel je dépose mon fardeau
Je retourne à ton parfum
Comme un vaisseau prend le large
Ton sourire pour tout titre de transport
Réservation unique pour une visite corporelle sans limites
Ton visage pour toute carte du Ciel
Je voyage volontiers en ta compagnie aérienne
Vol au long cours,
Place à jamais sacrée, Nombre d’Or retrouvé,
Tu me mènes à toi, histoire de rêver,
De bercer cette magnifique journée
De sentiers langoureux en causeries voluptueuses
Mon cœur tout entier te respire
Les fleurs de tes yeux bleus
Montent déjà à travers les nuages jusqu’à la Lune
Dans tes bras, je redeviens adulte à plein temps
La lumière, Ta lumière, existe,
Toi mon pur flambeau, ta splendeur m'éclaire,
Plus vraie que le Bonheur
© Source de la page : http://www.lesia.obspm.fr/perso/jean-marie-malherbe/Montagne/PM_1005/index06.html
Dans l’ardeur brûlante de ton désir
Je saisis notre flamme
J’y fixe nos regards éblouis
Nos charnels et immortels baisers
Serments révélés,
Tes lèvres s'entrouvrent,
Offrant ton sourire, ta voix
Ce doux langage,
Tes regards adorés dans les miens confondus,
Mon cœur, encor plein de Toi, erre sur ton visage
Ce qu'il adviendra de l’Humanité
A cette heure précise, en ce lieu,
En ce jour particulier, où je t’aime,
Je m’en moque
Tu es belle,
Et tu es le seul trésor dans lequel,
Je souhaite enfouir mon âme dédiée
© Jean DORVAL, le 02 mars 2013, pour LTC Poésie.
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28/01/2013
"LA DORMEUSE DU BAL."
© Photo ci-dessus :
http://farm3.static.flickr.com/2218/2274679982_3bc9ba7b35.jpg
Corps apaisé en clair-obscur
Tête en dedans ses bras
Plus rien n'existe autour d'elle
Songe à l'orée de soie
Sa nuque rehausse sa pause
Elle est nue, habillée de lumière
Elle dort sans contrainte
On devine sa poitrine,
Sa main gauche en attente...
Cheveux noirs remontés
Maintenus, surmontés
Envoûtant le Grand Soir
Epaules conquérantes, chute de dos
Descente libre sur sa peau
Piège sans trêves !
Deviner son regard
Image sans limites
Corne de brune, corne à délices !
La maison qu'elle habite
A deux pas du Vieux Stan
Recueille la primeur du Bal
Les papillons de ses yeux
Sillonnent déjà la nuit
Et se sont perdus au Firmament
© Jean Dorval pour LTC pour LTC Poésie, le 18.02.2010.
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25/01/2013
"DANS LES VAGUES DE SA ROBE LEGERE..."
© Photo ci-dessus : http://farm3.static.flickr.com/2700/4343691406_19e8440221_o.jpg
Dans les vagues de sa robe légère
J'égare quelques notes de piano
Comme pour y faire fleurir des dentelles
J'y appose mes hommages promeneurs
Entre deux boutons sauteurs
Reposant en plaine sienne
Terre souriante où je deviens joueur
J'explore avec vaine les appels de son cœur
Entre les plis de sa bouche,
S'étire un sourire dévoré jusqu'à sa couche
Volupté ondulée couleur brune, chute de dos majeur
Robe plissée, robe glissée
La voici d'un rien vêtue
Deux petites dunes me remontent l'émoi
J'attente à sa dignité, devenue complicité
Pour mieux la faire dévisser
Je tire toutes les sirènes d'alarmes
Et au bord des larmes, je crie « aux armes ! »
A la hussarde, je conquiers SA Place déjà câline...
Tombe la robe, et vive l'étreinte !
Le printemps n'a pas de trêve, il est ivre même en hiver
L'Amour est un poète dont la plume ne peut se tarir
Il donne des lettres de noblesse à la tendresse...
© Jean Dorval, le 12 janvier 2010, pour LTC Poésie.
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24/01/2013
"J’AIMERAIS TE DIRE…"
© Photo ci-dessus : Jean DORVAL 2010.
J’aimerais te dire que…
La vie surprend toujours
Le début n’est qu’une faim
La fin un autre commencement
J’aimerais te dire que…
Dans ce monde imparfait, il reste invariablement une place pour l’Amour
Pour l’Amour du prochain, pour l’Amour maternel, paternel et filial
Mais aussi, pour l’Amour entre un homme et une femme
J’aimerais te dire que…
Ton sourire a réveillé en moi le feu sacré
Dans la traversée de ma nuit, tu es devenu le phare m’évitant le naufrage
Les beaux jours sont de retour, car tu as posé sur ma pauvreté ton regard
J’aimerais te dire que…
Le mot impatience me fait déjà tourner la tête à ravir
J’implore le Ciel que tu réapparaisses charmante silhouette
Je suis devenu riche à l’envie de te revoir, belle étincelle Slave d’espoir au féminin !
J’aimerais te dire que…
Il faut vivre pour se reconstruire
On ne fait jamais disparaître totalement les cicatrices du passé
Cependant, l’avenir commence hier !
Et demain est une autre reconquête sur soi-même et les autres
© Jean Dorval, le 15 juin 2008, pour LTC Poésie.
22:02 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire | Facebook |
07/01/2013
« SI PRES DE TOI, MEME DE LOIN… »
© Photo ci-dessus : http://www.attitude-coach.com/2012/01/regard-de-femme-sur-lhomme-ce-que-vous.html
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
La vie a besoin de soleil et d’eau pour exister,
Tous les animaux dans la Nature se retrouvent pour faire perdurer la vie,
Les êtres humains rajoutent à tous ces ingrédients vitaux une bonne dose d’Amour,
Veux-tu participer avec moi à cette grande symphonie de l’Humanité ?
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Jamais une femme ne m’a autant fait rêver que toi.
La Vie n’a de sens qu’avec toi, qu’à tes côtés, tu me manques !
Je t’ai dans la peau mon Amour comme un dévot.
Ma seule richesse c’est toi, et pourtant je suis pauvre de ton Amour…
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Je t’aime d’un Amour pur, m’aimeras-tu un jour ?
J’espère en toi !
La solitude c’est d’être loin de ton cœur.
Tu es en moi, je ne peux t’oublier.
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Ton silence me pèse, as-tu quelques pensées pour moi ?
Je suis l’aiguilleur de ton ciel étoilé, celui qui te ramène vers ta Terre Promise
J’attends que tu rentres à la maison…
J’attends que tu m’ouvres tes horizons pas si lointains.
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
© Jean Dorval, le 14 mars 2009, pour LTC Poésie.
23:13 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, si près de toi, même de loin | Facebook |
14/12/2012
« LA SOLITUDE. »
© Photo ci-dessus : http://api.ning.com/
La Solitude, c'est quand je n'arrive pas à te trouver
Seul au milieu de la foule en pleine houle
Partagé entre désespoir et attente sans fin
La Solitude, c'est ne pas pouvoir t'aimer
Et penser au temps qui passe, au temps qui lasse,
Au temps qui ne se rattrape pas
La Solitude, c'est tendre la joue au destin
Et se planter de numéro en permanence
Sans réussir à prendre le recul nécessaire pour avoir envie de recommencer
La Solitude, c'est subir la cruauté de plus savoir séduire
Ne pas réussir à convaincre
Tomber en permanence sur des gueules cassées qui vous font payer leur passif
La Solitude, c'est ne plus arriver à communiquer ses sentiments
Face à l'incertitude des temps qui court, face à la méfiance générale
Comme une sorte de contagion honteuse, une peur de l'Autre
La Solitude, c'est ne plus être reconnu,
Ne plus être un Etre Humain à part entière
Etre en dehors des canons de « beauté » du moment
La Solitude, c'est chialer à tous moments à chaudes larmes
Quand la présence d'un être-chair vous manque
Quand de vos tripes s'échappe un nectar non partagé
La Solitude, c'est l'homme de bien mis à part au profit du voyou
L'impossibilité d'exprimer sa tendresse
Perdre pied, oublier tous ses repères
La Solitude, c'est l'handicap du sentiment
La caresse en exil, l'Amour du Pauvre
N'avoir que son cœur à offrir
La Solitude, c'est être incompris
Pris pour un autre, jugé sur les apparences
Privé d'expression libre, frustré de communion
La Solitude, c'est sortir du formatage habituel
Ne pas trouver l'Ame Sœur
Ne plus s'attendre à être surpris
La Solitude, c'est être loin de Toi,
Et si près à la fois !
La Solitude, c'est peut être... attendre que Tu viennes.
© Jean Dorval, le 06 juin 2010, pour LTC Poésie.
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31/05/2012
« LE CANTIQUE A MISS D. »
© Photo ci-dessus :
http://echosimaginaires.files.wordpress.com/2008/12/restons_amants.jpg
D’après « Le Cantique des Cantiques » du Roi Salomon…(1)
Tu laves mes pieds et je lave les tiens
Nous ôtons nos tuniques
Pour mieux nous habiller de nu
Allongée sur notre couche,
Tu étires tes bras, ton corps d'Aphrodite consacré
Je baise tes pieds comme un dévot
Et remonte lentement à ton entrejambe
Où la suavité de tes essences réveille mes sens
Entraîne-moi à ta suite ma Belle Aimée
Et sans limites, adorons-nous !
Ton Amour m’enivre bien plus que le vin
Il fait renaître mon Ame !
Ô Toi qui élève mon esprit
Au cas où tu ne le saurais pas encore
A mes yeux tu es la plus belle des femmes
Celle que j’appelle de mes vœux depuis si longtemps
© Photo ci-dessus : http://image.mabulle.com/u/un/unhomme.mabulle.com/enlacer.jpg
Tes joues, ton cou, s’épanouissent au milieu des colliers,
Tes poignets, sensuels à souhait, sont ceints de bracelets,
Ta peau exhale des repères familiers
Ma Bien-Aimée,
Je dépose entre tes seins un Gerbera rouge pourpre
Là où repose mon cœur
Tu es belle mon Amante Religieuse
Tes yeux verts sont des Colombes de l’Espoir
Que je suis dans le ciel !
© Photo ci-dessus :
http://tnkhanouff.hautetfort.com/images/Phil%20Nouros%20-%20Parfait.jpg
J’explore ta vallée fertile
Je chevauche tes entrailles offertes en partage
Je ne peux trouver de limites à ton horizon…
Je m’installe dans ton ombre tel un enfant jamais rassasié
Ton fruit tendu, puis détendu, est un doux festin ravissant le palais
La seule bannière que je souhaite désormais déployer
C’est celle de l’Amour
Le seul pays que je souhaite défendre dorénavant
C’est toi, ma Réveilleuse de Sentiments
© Photo ci-dessus :
http://a31.idata.over-blog.com/0/42/73/20/caress-1.jpg
Au son de ton corps,
Je bondis de colline en colline tel un Dieu vivant
Lève-toi ma Distilleuse de Tendresse,
Et viens te blottir dans mes bras !
Le temps qui passe n’existe plus
Les quatre saisons ne font plus qu’une
Tu resplendis de mille feux
Ta voix charme mon entendement
J’embrasse ton doux visage
Tel un léger acompte avant que la nuit ne nous confonde
Longtemps, j’ai cherché une raison de vivre
Celle qui ferait rebattre mon cœur
Comme un chercheur de nouveaux talents, je t’ai enfin trouvée !
En ce jour de joie, unissant nos deux êtres
Que tu es belle à en perdre la déraison
Sublime fille des plaines fertiles de Lorraine
Ta chevelure blonde bouclée, surmontée de deux dreadlocks, ondule au-delà de tes épaules
Ta bouche épanouie, tes joues pommelées, me font totalement fondre
Tes seins sont deux Exutoires à Passion
© Photo ci-dessus : http://imblog.aufeminin.com/blog/D20091023/395683_339925110_1711422846-small_H194702_L.jpg
Ton ventre fécond invite à l’exil vagabond
Tu ravis mon cœur ma consœur affective
Tes lèvres, ta langue, distillent le miel et le lait
Notre lit de verdure évoque l’Eden retrouvé
Tu es un jardin luxuriant ouvert à ma main verte
L’Inspiratrice de mes plus belles caresses
Tu es une fontaine d’où jaillit sans résistance l’Abondance
Je t’ai ouvert ma porte
Tu n’as plus jamais refermé la tienne…
Je suis monté sur ton coteau
Ma vigne y pousse depuis…
Le contour de tes hanches
Signé de la main d’un artiste divin
J’en parcours chaque jour les délices
Que tu es belle, fleur ivre de désir s’ouvrant à ma seule approche
Notre flamme éternelle, nous la ravivons chaque jour
Elle est un phare qui nous guide vers ce que nous pouvons nous offrir de meilleur
Tu es Eve, je suis Adam…
Et nous recréons à chaque rencontre le Monde à notre image !
© Jean Dorval, le 09 juillet 2010, pour LTC Poésie.
Notes : (1) Traduction de Louis Segond, préface d’Odon Vallet, chez Mercure de France
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30/05/2012
« VEUX-TU ETRE MA MUSE ? »
© Photo ci-dessus : http://farm3.static.flickr.com/2326/2406388188_3aa801040b.jpg
Sur le chemin de l’Aveu
Je te souffle à l’oreille un secret,
Un vœu en 3D à partager à 2 :
« Veux-tu être ma Muse ? »
Sur ta peau sucrée-tabac blond,
J’inscris du bout des doigts le mot « Désir »
Sur tes lèvres de "Miss D" (deux petits fruits rouges et pulpeux),
Je dépose une offrande unique : un baiser gourmand !
Sur le chemin de l’Aveu
Je te souffle à l’oreille un secret,
Un vœu en 3D à partager à 2 :
« Veux-tu être ma Muse ? »
Tout au long de ton cou-rêveur,
Je fais descendre une cascade de petits frissons,
Faisant fondre ton regard qui se perd dans le mien
Tout au long de ton dos-majeur,
Je fais glisser une vague électrique,
Faisant naître sur ton visage un sourire indélébile,
Véritable soleil levant qui me ravit
Sur le chemin de l’Aveu
Je te souffle à l’oreille un secret,
Un vœu en 3D à partager à 2 :
« Veux-tu être ma Muse ? »
© Photo ci-dessus : http://www.mabellephoto.com/la-petite-robe-noire-feminin-4b4c00B650.jpg
Quand tombe ta robe noire légère,
Je suis à la source de la Vie, de ta Vie
Quand je remonte tes espaces infinis, ta Voie Lactée,
Entre ondulations et mixage de sensations
Nous dansons l’un en l’autre, l’un pour l’autre, un Gerbera rouge pourpre entre les dents
© Photo ci-dessus : Jean Dorval/LTC 2010
Sur le chemin de l’Aveu
Je te souffle à l’oreille un secret,
Un vœu en 3D à partager à 2 :
« Veux-tu être ma Muse ? »
Quand tu as peur et que tu prends mes bras pour seul refuge
Je sais que la Vie à un sens
Quand tes attentes sont comblées
Rassuré, enfin, je respire !
Sur le chemin de l’Aveu
Je te souffle à l’oreille un secret,
Un vœu en 3D à partager à 2 :
« Veux-tu être ma Muse ? »
Je veux te conquérir à chaque rencontre
Veux-tu être ma Muse à répétition ?
Te rencontrer autant de fois que nous le souhaitons…
Pour m’occuper de toi, comme tu aimes !
Sur le chemin de l’Aveu
Je te souffle à l’oreille un secret,
Un vœu en 3D à partager à 2 :
« Veux-tu être ma Muse ? »
© Jean Dorval, le 30 juin 2010, pour LTC Poésie.
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29/05/2012
« LES ENFANTS DU MONDE NOUVEAU. »
D’après « Le Faune de Marbre » de William Faulkner.
Les peupliers sauvages se balancent comme les corps de jeunes vierges élancés
En rangs désordonnés ces belles danseuses, souples et ivres à la fois, hissent leurs cimes lumineuses, leurs poitrines vert-argent, offertes à la voûte stellaire bleutée
Le souffle des premiers vents frais du Printemps déchaine leur élan de Liberté
Bouleversant ciel et terre, comme tombés d’un azur sans rivages, les oiseaux impatients s’agitent en quête de l’âme sœur, annonçant le Renouveau de la Vie Eternelle
Les premières violettes percent timidement le drapé émeraude recouvrant le corps d’une Terre prête à être fécondée de toutes parts
L’herbe épaisse, encore émue d’humidité, ressemble à une chevelure désordonnée bordant des chemins menant nulle part
Le soleil fait resplendir la charge cristalline d’un ruisseau qui se brise en de multiples fragments de glace en contrebas
Cette explosion d’assauts guerriers, confondue en blanche écume, en véritable frisson incontrôlable continu d’eaux folles, s’échoue de tout son long en une veine nourricière irriguant la vallée toute proche où paissent les troupeaux sages et gras
Les champs de blés de leurs solennels sillons s’abreuvent au passage pour mieux renforcer la fougue de leurs jeunes pousses qui tendent les mains vers le Très-Haut
De chaque côté, des hêtres bavards se frottent à des lilas indisciplinés
Les bouleaux entourent, en formation serrée, une clairière récente
De fourré en fourré, d’arbre en arbre, telles des sentinelles bruyantes, les pioupious diamantins des jeunes recrues résonnent en échos épars
Les vergers à fruits d’or naissants, presque parés de tous leurs atours multicolores, entrecoupés de bourgeons arrogants, accueillent des passagers clandestins trônant parmi de futures poires, pommes ou cerises tentatrices
Les haies d’épines protègent des baies en gestation qui seront au final dérobées
Les loopings des hirondelles sont autant de guirlandes vaporeuses clairsemées par hasard au gré du temps
Sans bruit, l’araignée tisse une étoile lumineuse sur la bruyère des sous-bois
La face pure du jour, ensoleillée, encore trempée des flagrances de la Terre, réchauffe les grands espaces sortis récemment de la longue nuit de l’Hiver
Des myriades d’abeilles conjuguent, déjà, les notes parfumées, découvertes sur la Palette du Divin Jardin, recréée sur mesure au rythme des saisons, et sur laquelle le Monde rêve éveillé
La Vie, sanctuaire scellé d’une Alliance suprême avec le Créateur - l’évaporation de la rosée matinale achevée - attend la pluie comme on attend l’Amour, un rameau vert à la bouche, tendu en offrande, par avance, à l’Eté prometteur à venir…
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 14 avril 2012.
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« TILIWA (1) D’ABONDANCE. »
D’après les « Chants Berbères de Kabylie » de Jean Amrouche…
Sur le versant sud de la verdoyante Vallée de la Soummam
Où se fondent les paysages émouvants de Kabylie
Je retrouve en ton sein ma Doulce l’empreinte primordiale
Là, où tes eaux s’étirent, j’épanche ma soif
Mélodie surgie des entrailles profondes de l’Algérie
Chant rythmé à l’Espagnol, Mandole kabyle
Communion de destins, gloire secrète de tous mes espoirs
Je suis de ton Peuple, comme ton Peuple est de moi
Voici les vers, voici les musiques,
Voici les chants de mon Cœur,
Ceux qui résonnent en toi
Accords accordés, tensions dénouées
Chemins de pins sauvages
Ô combien de vers inspirés, sucés aux lèvres de mon Amante adorée,
Parfums de miel et de lait mélangés,
Et d’où point la source apaisante nourrissant le puits d’un village d’antan
Je sais pleurer que pour rafraîchir mon Aimée
Partagé entre Amour et Eternité,
Je choisis l’Amour Eternel
Ta voix chantante a sur moi un pouvoir d’ébranlement unique,
Aux vertus incantatoires
© Photo ci-dessus : http://tottilami.centerblog.net/14-la-femme-berbere
Tes atours rituels sur le métier à tisser mon âme chaque jour m’inclinent un peu plus au partage solidaire
Je rends public notre Amour
Tu élèves ma plume à sa plus haute perfection
Je me retrouve sur tes routes sans déroute
En ta présence, le soleil pleut et les nuages irradient
Entre blanche toile et cretonnes fleuries, je respire ta féminité berbère préservée
L’ocre et le safran subliment ton visage
Mon esprit grâce à toi n’est plus tordu comme un sarment
Et je m’élève comme un palmier dans le désert
Derrière les montagnes l’Astre véritable est tombé
Et je m’allonge contre toi pour te réchauffer
Tes oiseaux visitent mon esprit de jour comme de nuit
Tu ouvres alors une fenêtre sur ton oued chargé d’émotions
Tu ouvres alors une fenêtre sur ton oued polisson
Tes larmes de joie intensifient mon outre d’abondance
Peut être l'une des plus anciennes photos représentant une jeune beauté kabyle...
© Photo ci-dessus : http://kabylie-davant.skyrock.com/2403869243-Une-belle-jeune-femme-Kabyle.html
Paix et salut au sommet de chacune de tes collines câlines
Ô ma Patrie terrestre charnelle !
Tu entretiens ma soif pour mieux me satisfaire
Pour toi, j’ai retrouvé l’immortelle raison
Détaché de tout, j’honore ta beauté d’un tribut militant
Je suis le Génie des Montagnes qui n’exhausse que toi
Devant toi mon Cœur est pur, et je suis tel un jeune faucon
Notre couche s’anime dès que je te touche
Je t’honore du Levant au Couchant, et du Couchant au Levant !
Le temps s’est arrêté !
L’ambre d’une lampe emplit de son odeur notre chambre
Ce lit que tes mains disposent m’invite en ton antre
Dans tes draps, en Homme de Foi, je glisse !
Ton visage est le seul remède contre la sécheresse
Je cueille pour toi un plein panier de figues de Barbarie
Tes éclats de rire me ravivent
Ta bouche délivre ma vaillance
Tes yeux brillants comme le jais m’hypnotisent
Je suis ivre de Liberté
Je plane sur tes courants d’air
Tel un ouragan, tu m’emportes
Je marche pieds nus sur l’azur
Tu es ma racine
Tes belles manières mes amarres
En ta présence, je ne sens plus la pluie battante,
Ni même la morsure du soleil !
Ô fenêtre sur ta mer intérieure
En ta compagnie, je connais les jours les plus heureux
En moi coule un sang généreux
Ta fontaine me ressuscite
Vol puissant emporté par un vent de récolte
Au son des youyous, je me pose sur ton épaule
Je suis le nouvel arrivé renouvelé,
Celui qui te couvre de roses des sables
Nos jours sont sacrés, Ô ma Chérie !
Va doucement, tout doucement,
Laisse monter en chacun de nous une vague irrésolue
Parmi les grands voiliers du désert,
Je t’ai choisie aigle femelle
Très belle Femme kabyle en tenue traditionnelle.
© Photo ci-dessus : http://algeriasong.over-blog.com/photo-1726216-Belle-Femme-kabyle-tenue-traditionnelle_jpg.html
Le berceau de tes bras m’enveloppe
Tu es la fille aux pieds jaunes
L’ouvrage entre nous n’est jamais terminé
Une amulette d’argent se balance entre tes seins
Des anneaux tintent à tes chevilles
Des bracelets scintillants épousent tes bras
Ta chevelure s’échappe dans cette danse,
Ta chevelure t’échappe dans cette transe
La fleur d’oranger te parfume, t’habille
Le henné noir fait écho à tes yeux
J’ôte ta ceinture
Tous nos désirs sont comblés,
Nos greniers toujours remplis
A la saison des blés mûrs
Tu inondes les étoiles de fils dorés
Que la Terre de tes Ancêtres te garde, te soit propice,
Car tu es ma Seule Complice
Du Crépuscule des Cieux,
Ô mon Cœur, chaque jour, je t’explore
Je marche parmi tes sables émouvants
J’entre dans ton fleuve de feu
Ô Source, donne-moi de l’eau,
Et aux lendemains de l’Amour
Rappelle-nous toujours de vivre pour seulement nous aimer
Que ce soit notre unique prière au plus divin de notre Humanité
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 12 avril 2012.
Notes : (1) Traduction : "les fontaines, les sources" en Kabyle.
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"FANNY."
A l’heure des violons et des corps de chasse,
Sur une pièce d’eau d’Haendel,
Dévoré je suis,
Entre pommiers en fleurs et champs de magnifiques violettes,
Par l’émoi que me cause ta silhouette
Je suis ton dévoué serviteur
Ô voie sacrée !
Survolant ton front avec la légèreté d’un nuage
Je ceins ton cœur du bout des lèvres
Je suis, nous sommes, égaré(s) dans un tourbillon d’émotions
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Je chéris ton honneur comme on entretient un feu de camp
De nuit, comme de jour, sans détour, je me dévoue à l’aveu
Mon Amour pour toi oscille entre tes fragrances printanières
Et le petit bouquet de marguerites que je t’ai offert
Aucun prénom n’est plus doux que le tien
Du bout des cils, je recueille ton innocence
Mes doigts invitent tes mains au séjour
Je t’entoure de promesse et d’allégresse
J’écoute ton cœur tel un horloger
Jamais, je n’aurais pu imaginer pareille lecture
Ma Bien-aimée,
Une lettre de toi, un mot de toi
Une lettre pour toi, des mots pour toi
Je chavire et je vire
En avant toute jusqu’à l’Astre Divin !
Je me consume…
Je suis sans le sou, tu es mon unique trésor
Pour toi, seule, je compose cette poésie
En Musicien des Mots qui ne connaît pas la crise
Je m’installe à tes côtés afin de ne plus m’égarer
Je retourne en pèlerinage à ton cou
Telle une dédicace
Je t’aime à la lumière d’une bougie
Pour peu que la flamme en soit éternelle
Je suis ébloui,
Rien depuis la Création n’est plus éclatant et délicat que toi
Je marie nos mains un instant sans fin
Je grave nos égards dans mon Art
Une telle proximité ne peut que luire
Je suis en toi, tu es en moi
Je croise mes doigts avec les tiens
Je t’invoque Etoile brillante immuable
Même les vents contraires me ramènent à toi
Je tombe empli de fièvre à tes pieds
Respirant à la naissance de notre Monde
D’un geste auguste, tu calmes ma sentence
Tu m’enivres mieux que l’absinthe
Auprès de toi, mes jours ne sont plus comptés
Je refuse de manger pour mieux me rassasier de ta beauté
Même le chant des oiseaux rappelle notre détour
Mon cœur ne fait plus que battre, je revis au quart de tour !
Je goûte au trouble à grandes lampés
Je savoure tes courants alternatifs
Nous dansons une valse infinie sous les arbres fleuris
Et un, deux, trois baisers !
J’ai payé cette traversée au prix de mon existence
Et je ne regrette rien
Je suis prêt à tout, ici-bas,
Pour te tenir enlacée contre moi
J’embrasse ta poitrine
La peau a une mémoire que nous ne saurons déjouer
J’embarque à nouveau sur ton navire d’instantes délectations
Tu es un cygne glissant sur les fleurs champêtres
Je fais le vœu d’être dans ton sillage
Grâce au Ciel, l’heure est venue de réchauffer l’horizon
Sublime rituel, afin de finir en parfaite oraison
© Jean DORVAL, pour LTC Poésie, le 26 mars 2012.
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28/05/2012
"COMME UN OISEAU EN PLEIN CŒUR !"
© Photo ci-dessus : http://0f.img.v4.skyrock.net/0f3/oophoto-gallerieoo/pics/1104554982_small.jpg
Faire de l'Amour un rêve vivant...
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
Témoins du temps qui s’envole
Ces draps, nos draps, portent encore ton parfum enivrant…
Et profitant de la douceur de cette très belle soirée d’été
J’écris pour toi, rien que pour toi !
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
Prenant l’initiative, je souhaite occuper tout ton esprit
Comme un oiseau ferait son nid au creux de ton cœur
Tes jolis yeux verts valent bien une telle intention
Car ton manège me fait tourner la tête !
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
© Photo ci-dessus :
Baiser volé, baiser déposé sur ton cou devant les arcades du cinéma Palace
Rendez-vous secret avoué à la face du Monde…
Oui, je revendique d’être fleur bleue, romantique comme un fou
Puisque c’est le seul moyen de venir et de revenir à toi, en toi !
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
Adorable petite Nénette exhaussant le présent
Rehaussant les saveurs de mes ardeurs de tes épices familières
Le Bonheur devient alors simple comme un sourire,
Comme ta mini jupe grise, plissée, glissant le long de tes jambes...
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
© Jean Dorval, le 07 juillet 2010, pour LTC Poésie.